Le torchon brûle entre le Parti socialiste et Didier Arnal. Président du Conseil général du Val d’Oise de 2008 à 2011, président du groupe Val d’Oise Utile et Solidaire, ce dernier a décidé de ne pas se présenter devant les militants et de se lancer dans une candidature dissidente sur le canton de Sarcelles. Une position qui lui vaut automatiquement l’exclusion du parti selon le premier fédéral du PS 95.

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Didier Arnal a été président du Conseil général du Val d’Oise de 2008 à 2011.

C’est un rebondissement dont ce serait bien passée la fédération valdoisienne du parti socialiste. Didier Arnal a décidé de présenter sa candidature aux élections départementales, sans être investi par le Parti socialiste. Le président du groupe Val-d’Oise Utile et Solidaire au Conseil général souhaite se présenter sans étiquette, tout en restant membre du PS. Une requête impossible pour Rachid Temal,  premier fédéral du Parti socialiste du Val d’Oise.« Dès lors qu’un membre du PS décide d’être candidat à une élection contre un candidat investi par le parti, il n’est plus membre du parti, détaille Rachid Temal, premier fédéral du Parti socialiste du Val d’Oise. C’est une exclusion automatique. »

 

Lors de la désignation par les militants, Didier Arnal n’avait pas présenté sa candidature. Sur le canton de Sarcelles, c’est Youri Mazou-Sacko qui a été investi par le Parti socialiste. « Je n’ai aucun problème avec Didier Arnal, j’aborde la campagne sereinement », s’est contenté de répondre le candidat, questionné sur le probable affrontement qui s’opérera sur ce canton. Didier Arnal est beaucoup plus véhément de son côté. Il conteste la légitimité de son adversaire.« Je n’allais pas valider une désignation où l’un des candidats ne remplissaient pas les règles des statuts, explique-t-il. Ils ne pouvaient pas être candidat, quand il a déposé sa candidature, il n’avait pas payé ses cotisations. »