Le binôme socialiste dans le canton de Goussainville, Luc Broussy et Hadja Bagayoko, a officiellement lancé sa campagne en vue des prochaines élections départementales de mars prochain. Il affrontera deux listes à droite ainsi qu’un binôme frontiste.

C’est en présence de Laurence Rossignol, la secrétaire d’Etat aux personnes âgées que le binôme Luc Broussy et Hadja Bagayoko a lancé sa campagne vendredi à la salle Paul Eluard de Goussainville. Une présence soigneusement calculée reconnait Luc Broussy. « Je dois avouer que ce n’est pas neutre. Une de mes qualités, peut-être plus que d’autres, c’est d’avoir des accès avec les ministres et les administrations centrales pour faire avancer les dossiers locaux », assure le candidat. Luc Broussy, qui se lance une nouvelle fois dans la course, met en avant ses connexions tant au niveau national que local. Le candidat brigue un deuxième mandat. Elu pour la première fois en 2008 sur l’ancien canton de Goussainville, il s’est vu confier une délégation sous la présidence socialiste, celle des personnes âgées et des personnes handicapées. Il entend aussi s’appuyer sur son bilan.

 

 

Luc Broussy confie avoir hésité à se présenter, partagé entre « [se]concentrer sur ses responsabilité nationales autour du vieillissement de la population et de la cyber-économie et [se]représenter ». Une réflexion qui, même s’il ne l’avoue pas, s’explique aussi sans doute par sa défaite aux dernières élections municipales de mars dernier. Après un score faible au premier tour, il s’était finalement retiré au deuxième tour pour laisser le champ libre au maire sortant ex-PS, Alain Louis.

 

Dans la nouvelle configuration de ces élections départementales, c’est aux côtés d’Hadja Bagayoko, une mère de famille de 32 ans que Luc Broussy fait campagne. « Nous avons des profils totalement distincts, nous formons ainsi un duo complémentaire », explique le conseiller général PS sortant. Secrétaire de direction dans l’éducation, cette dernière est née à Goussainville et est issue des quartiers.

 

 

« Je ne pars pas comme favori », Luc Broussy

Deux suppléants viennent compléter ce quatuor : Saïd El Atfi, jeune avocat de 32 ans ayant grandi à Louvres et Audrey Avezard, citoyenne engagée dans les conseils de quartier à Goussainville.

 

Luc Broussy reconnait que la tâche ne sera pas facile. La première difficulté va être de mobiliser. « On sait très bien que quand les départementales ne sont pas coupler aux municipales les gens ne vont pas voter. L’essentiel ça va être de les intéresser et de leur dire d’aller voter », précise le conseiller général PS sortant.

 

Le candidat espère que la division à droite avec la candidature UMP d’Anthony Arciero, le président des jeunes UMP du Val d’Oise et celle dissidente de l’ancien maire, Elisabeth Hermanville, désormais ex-UMP, profitera à son duo. A ses yeux, son premier adversaire sera le Front National, emmené par le binôme Christophe Crédeville et Sandrine Ponthieu.