Ils ont seulement 29 et 35 ans. Armand Payet (canton de Cergy 1) et Alexandre Pueyo (canton de Cergy 2) devraient probablement être investis par l’UMP candidats titulaires pour la première fois lors des prochaines élections départementales.

Armand PayetC’est un renouvellement générationnel qui s’opère sur les deux cantons de Cergy, à l’approche des élections départementales. Les deux candidats masculins à l’investiture UMP sont âgés de moins de 40 ans. Armand Payet (29 ans) et Alexandre Pueyo (35 ans) devraient logiquement porter les couleurs de l’UMP en mars prochain, sur les cantons de Cergy 1 (Osny, Puiseux-Pontoise, une partie de Cergy) et Cergy 2(Boisemont, Eragny, Jouy-le-Moutier, Neuville-sur-Oise, l’autre partie de Cergy). Ce sera la première fois qu’ils affrontent les électeurs en leur nom propre. « Je ne tiens plus en place ! «  confie Alexandre Pueyo, alors qu’Armand Payet révèle ressentir « beaucoup d’excitation. »

Leur principal point commun ? L’attachement à la ville de Cergy. Armand Payet est conseiller municipal d’opposition de la ville depuis six ans. Il prend aujourd’hui la relève de Thierry Sibieude. Adoubé par le conseiller général UDI sortant, le jeune candidat du canton de Cergy 1 a « envie de bien faire. Je suis très honoré que Thierry Sibieude m’ait apporté sa confiance. » S’il n’a pas encore révélé l’identité de son binôme féminin, il ne fait aucun doute qu’elle viendra de la commune d’Osny.

En revanche, Alexandre Pueyo a déjà rendu public le nom de sa « coéquipière » : ce sera Monique Merizio, adjointe à Eragny. Le jeune patron de l’UMP Cergy, ancien attaché parlementaire du président de l’UMP 95 Axel Poniatowski, voulait franchir une étape dans son militantisme. « Je vis à Cergy depuis l’âge de 9 ans. Si vous voulez faire des choses, soit vous restez attaché parlementaire toute votre vie, soit vous allez devant les électeurs proposer votre projet ! »

 

« Les décisions doivent être prises depuis la capitale du Val d’Oise, et non Paris » 

 

 Un projet, pas forcément facile à définir : les futurs compétences des conseils départementaux restent flous pour le moment. « C’est embêtant car ça va un peu perturber les programmes, juge Alexandre Pueyo. On ne sait pas trop où on va. Mais on fera une campagne très locale, très explicative sur les actions du Conseil général. »

Une vision que partage Armand Payet. « Ce sera un élément perturbant, surtout pour les électeurs. Nous expliquerons que les missions du département sont essentielles pour nous, et nous nous battrons pour que ses compétences régaliennes soient sauvegardées. Les décisions concernant les collèges, ou les routes départementales doivent être prises depuis la capitale du Val d’Oise, et non Paris. »

 

 

« Nous avons une idée très précise de notre campagne »

 

Concernant son canton, le conseiller municipal d’opposition de Cergy en a déjà une vision très claire. « C’est un territoire qui vaut la peine qu’on le défende, explique-t-il. Il est à l’image du Val d’Oise, avec une partie très urbanisée, et une autre plus rurale. Toutes les thématiques du département sont concentrées sur ce territoire de 58 000 habitants. Depuis le mois d’octobre, nous rencontrons déjà les habitants et les militants sont mobilisés ! »

De son côté, Alexandre Pueyo arpente également déjà son canton. Il estime qu’il est « différent » de celui de Cergy 1. « Nous avons l’intégralité de la base de loisirs, le projet de port Cergy 2, Cergy village, mais également d’autres villes très importantes. Je travaillerai pour les cinq communes, et notre projet sera très équilibré. Nous avons déjà une idée très précise de notre campagne, qui s’articulera autour de quatre ou cinq thèmes forts. »

Si les candidats de l’UMP semblent déjà connus, leurs adversaires sont beaucoup plus discrets, notamment du côté du parti socialiste. Sur le canton de Cergy 1, plusieurs noms d’adjoints de la ville-préfecture circulent. Sur Cergy 2, la logique voudrait que le candidat sortant, Antoine Bonneval, se représente. Mais le suppléant de Dominique Gillot n’a pas encore fait connaître son choix. Les investitures UMP doivent être données le 9 décembre. Il faudra attendre le 17 décembre pour les socialistes.