Les conseillers communautaires de la Communauté de Communes de l’Ouest de la Plaine de France (CCOPF) ont voté cette semaine à l’unanimité contre le futur schéma régional de coopération intercommunale (SRCI). Ils dénoncent un schéma régional de coopération intercommunale (SRCI) réalisé « sans concertation préalable des élus locaux ni étude d’impact sur les collectivités ».

 

 Le SRCI prévoit la création d’intercommunalités d’un seuil minimal de 200 000 habitants dans les départements de grande couronne, situés dans l’unité urbaine de Paris. La nouvelle carte des nouvelles intercommunalités propose ainsi le regroupement de la Communauté de Communes de l’Ouest de la Plaine de France (CCOPF), de la Communauté d’Agglomération de la Vallée de Montmorency (CAVAM), et de 3 communes de la Communauté d’Agglomération de Val-et-forêt que sont Eaubonne, Montlignon et Saint-Prix.

Inadmissible pour les élus de la CCOPF, qui déplorent entre autres choses « que le SRCI ait été
réalisé sans concertation préalable des élus locaux ni étude d’impact sur les collectivités »
. Ils mettent également en avant le chamboulement auquel conduira la réforme : « Que ce soit en termes de fiscalité, de transfert de charges, de compétences ou de patrimoine, cette réforme induit de profondes restructurations pour l’intercommunalité et ses communes membres, qu’elles souhaitent mieux anticiper ».

« Séparer Ermont d’Eaubonne n’est pas envisageable »

En revanche, les conseillers communautaires proposent un regroupement avec la CAVAM, Montlignon et Saint-prix, qui constituerait selon eux « une intercommunalité équilibrée et cohérente avec de nombreux atouts complémentaires ». Et d’ajouter : « Ils ont d’ailleurs voté en ce sens pour la passation d’un marché d’études et d’assistance afin de mieux préparer la fusion ». Autre point noir, le rattachement avec Eaubonne. « Les élus considèrent que séparer Ermont d’Eaubonne n’est pas envisageable », précise la CCOPF. « Les deux communes sont en effet étroitement liées dans la vie locale et engagées dans des projets d’aménagement urbain ».

Les conseillers communautaires se sont donc positionnés contre l’adhésion de la commune et revendiquent le droit à déroger au seuil de 200 000 habitants.