Dans une tribune co-signée par onze élus socialistes et dévoilée par le JDD, Philippe Doucet, député PS du Val d’Oise et président de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons, défend le travail des parlementaires sur la question de la Métropole du Grand Paris (MGP). Priorité au logement.

 

Baptisée « Le Grand Paris, c’est maintenant ! », la tribune défend « la répartition des compétences qui avait été fixée de manière équilibrée à l’issue du débat parlementaire (qui) ne peut pas à nos yeux être remise en cause au gré des discussions aussi légitimes soient elles, au risque de vider de sa substance la future métropole ».

Ces derniers appellent ainsi à « maintenir la compétence de la politique du logement et de l’aménagement au niveau de la métropole du Grand Paris », ainsi qu’à transférer « dans un premier temps », les recettes de la fiscalité des entreprises à la seule métropole du Grand Paris.  « Toute autre voie constituerait un renoncement face au défi de la péréquation et un coup d’arrêt dans la lutte contre les inégalités entre les territoires », jugent-ils. Pas question non plus de remettre en cause la répartition des compétences « qui avait été fixée de manière équilibrée à l’issue du débat parlementaire ».

 

Philippe Métézeau dénonce «l’incohérence de la position de Philippe Doucet »

C’est une petite phrase qui a fait réagir Philippe Métezeau, conseiller général UDI d’Argenteuil. Interrogé par le JDD, Philippe Doucet déclare : « On ne peut plus avoir des territoires défavorisés d’un côté et des poches de richesses, comme Paris et le 92, de l’autre. »

« Je dénonce l’incohérence de la position de Philippe Doucet sur le grand Paris », déclare-t-il. Et d’ajouter : « On ne saurait mieux dire qu’il craint que les communes qui n’en font pas partie seront défavorisées. Ca, c’est quand il est député. Par contre quand il est President de l’agglomération Argenteuil-Bezons, il fait tout pour que « son » agglo ne puisse pas s’associer a l’agglo Seine-défense (qui regrouperait alors des communes du 92 et Argenteuil du 95) puis la métropole du grand Paris, estimant que ce serait une catastrophe pour notre ville », tacle Philippe Métézeau, qui conclut : « Il faudrait savoir ! C’est avantageux pour Argenteuil de rejoindre des communes du 92, ou c’est catastrophique ? S’il souhaite ne pas séparer les communes de la grande couronne et celles de la petite, pourquoi s’oppose t il a ce qu’Argenteuil (et même Bezons) rejoignent des communes des hauts de Seine ? »