Les habitants du village du Plessis-Gassot, vont bientôt avoir leur facture de chauffage divisée par 13. Une économie rendue possible grâce à la production d’énergie thermique à partir de déchets de la centrale Véolia basée sur le territoire de la commune. Une première en France.

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Elle est baptisée Electrod. C’est la plus grande centrale de production d’énergie renouvelable à partir de biogaz de France. Elle a été inaugurée ce mardi matin. Le biogaz est produit par la fermentation des déchets en l’absence d’oxygène. C’est ce gaz qui va être transformé en électricité et en énergie thermique grâce à des moteurs.

 

 

C’est une partie de cette énergie thermique produite qui va alimenter les habitants du Plessis-Gassot, village de 70 habitants. Pour en bénéficier, la commune a financé un nouveau réseau de chauffage de près de 3 km de tuyaux. Cout de l’opération : 1 millions d’euros. Mais le gain pour les habitants s’annonce significatif avec une facture de chauffage divisée par 13.

 

 

Pour produire ces énergies, le biogaz stocké dans des casiers enfouis sous terre, est récupéré puis traité dans des grandes cuves. 100 millions de m3 de biogaz sont traités chaque année dans la centrale. C’est l’équivalent de 300 fois la Tour Montparnasse. Le biogaz est ensuite injecté dans les 10 moteurs à gaz d’une puissance de 17 MWe.

 

 

L’énergie thermique, elle, est produite grâce à l’eau froide injectée dans les circuits de refroidissement pour refroidir les moteurs. C’est cette eau chauffée à 95°C qui sera ensuite acheminée aux habitants du Plessis Gassot raccordés à la centrale. Ils auraient dû en bénéficier depuis le 22 janvier dernier mais une fuite dans le réseau a retardé la mise en service.

Electrod produit l’équivalent de la consommation de 2850 foyers, de quoi permettre aux communes voisines de profiter de cette énergie. Seul frein : le coût de raccordement comme le confie Francis Mallard le maire de Bouqueval : « Bien entendu cela nous intéresse. Techniquement c’est possible. Maintenant le faire demain…Il y a un problème de coût. Il faut que l’on mène une étude financière et une enquête auprès de nos habitants pour voir s’ils pourraient être intéressés ».

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