Ancien président du Conseil général du Val d’Oise député de la circonscription de 2001 à 2002, le candidat PS aux municipales mise sur sa « connaissance du terrain pour être élu » à la place de l’UDI Alain Lorand, maire depuis 13 ans.

 Didier Arnal a lancé sa campagne à Saint-Brice, ce dimanche. L’ancien président socialiste du Conseil général du Val-d’Oise, élu à Sarcelles, veut ravir la place de l’UDI Alain Lorand, maire depuis 13 ans. Pour le candidat PS pas question de parler de parachutage mais plutôt de « légitimité par [sa]connaissance du terrain ». Il s’appuie sur son ancien poste de député de la circonscription englobant la commune de Saint-Brice de 2001 à 2002.

Didier Arnal a présenté les engagements de sa liste « Bien Vivre à Saint-Brice-sous-Forêt ». Pendant trois mois de rencontres avec les Saint-Briciens, des priorités se sont dégagés pour « réveiller la ville » : développer les activités économiques et l’emploi, instaurer une vraie politique de sécurité, dynamiser la ville avec le numérique. Et une promesse, celle de ne pas augmenter les impôts locaux pendant la durée du mandat. « Saint-Brice a besoin d’un nouveau souffle, d’une nouvelle équipe. C’est le moment de faire un bilan et de passer à autre chose », a appuyé le candidat PS. 

L’ancien président socialiste du Conseil général du Val-d’Oise a émis certaines critiques sur les choix de l’actuel maire UDI, Alain Lorand, sur « un manque de concertation avec la population ». Didier Arnal a pris comme exemple la construction des immeubles autour de l’église. « C’est invraisemblable qu’on puisse faire cela sans consulter les riverains », a-t-il déploré.

Pour gagner le candidat s’appuie sur une liste unie regroupant plusieurs composantes de la gauche. En 2001, la ville avait basculé à droite pour une poignée de voix d’écart à cause d’une division à gauche. Puis en 2008, où deux listes s’affrontaient également à gauche. Cette fois, l’union s’opère dès le premier tour. Et Didier Arnal croit en ses chances.