Le magasin Autobacs de Pierrelaye a été condamné par le tribunal de grande instance de Pontoise à 2 millions d’euros d’amende au titre de pénalités d’ouverture annonce leparisien.fr. Une décision qui fait suite à un recours déposé par l’union départementale Force ouvrière (FO) concernant des ouvertures dominicales et le recours à des salariés entre avril 2010 et avril 2011.
2,04 millions d’euros d’astreintes, c’est ce que devra verser le magasin Autobacs de Pierrelaye pour avoir ouvert illégalement ses portes le dimanche entre avril 2010 et avril 2011. Le magasin de vente d’accessoires automobiles, faisant partie d’un groupe japonais, n’avait obtenu l’autorisation d’ouvrir le dimanche qu’en avril 2011, soit un an dans l’illégalité.
Dans une situation financière difficile, Autobacs redoute maintenant de devoir fermer plusieurs de ses onze boutique en Ile-de-France, qui emploient environ 500 salariés.
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5 commentaires
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Ras le bol de ces syndicats qui empechent les gens de travailler.
Même si les salariés sont obligés de travailler le dimanche sans supplément de salaire c’est mieux que le chomage … surtout losque l’on ne retrouve pas de travail après la période allocations.
2 millions d’euros … c’est totalement démesuré !
Maintenant, est-ce vraiment indispensable ces ouvertures généralisées du dimanche ? Le 24/24 – 7/7 n’est pas une bonne chose pour les êtres humains qui ont besoin de « couper » un jour pas semaine et de se retrouver ensemble, surtout à une époque où le « stress » est omniprésent. La banalisation du jour dominical entraînera d’autres conséquences que nous ne mesurons pas dans l’immédiat, l’humain n’est pas une « bête à consommer ».
Cerise, votre propos est tout à fait compréhensible et légitime.
Seulement ne nous faisons pas d’illusions, le « travail dominical » ne résoudra en rien les drames du chômage, c’est un palliatif.
Une saine politique en faveur des entreprises (au lieu de les contraindre toujours plus par des nouvelles réglementations sans fin) ce serait plus efficace a priori que de travailler le dimanche.
(03A434A01). LES FRANÇAIS ADORENT LES CONTRADICTIONS. Il faut que tout change pour que rien ne change … Ce combat de (FO) pour «perdurer les rituels de rassemblement cultuels du Dimanche», est vraiment d’arrière-garde ! Et oui, en réalité, il s’agit bien de cela ! La société ne procède plus par itération des modes de penser et de faire, uniques. Aujourd’hui, l’évolution est telle que chacun veut se construire un monde à lui en l’ajustant au monde pour tous. La liberté de percevoir, de raisonner et de décider appartient à chaque personne et non à une catégorie qui s’octroie le droit de penser pour tous ceux qui, à leur sens, n’ont pas les capacités suffisantes de penser par eux-mêmes.
(03A434A02). LE SYNDICAT (FO) A DEUX OBJECTIFS : LE POGNON POUR LUI-MÊME ET … L’ÉGLISE ! Le cas d’école comme son nom l’indique est destiné à instruire l’«ignorant» … ou à convaincre le «sympathisant». Si aujourd’hui, il y a un projet de révision sur la législation du droit à travailler le Dimanche (en dehors des professions le justifiant de facto telle que : Médecin, hôpitaux, maison de retraite, transport, etc. …), c’est bien parce que les français, toutes génération confondues, ont des avis partagés sur la question ! Je pense donc que, plutôt que de parler de manipulation, il faut rendre à (FO) ce qui lui appartient à savoir quelle est un lobbyiste comme un autre, avec des objectifs soutenus par les familles et l’Église, craignant (et on peut les comprendre) une accentuation de la désaffection des rassemblements rituels et cultuels du Dimanche. Elle combat avec obstination tout ce qui peut mettre en danger ses idéaux. Où le bât blesse, c’est qu’elle avance masquée et qu’elle fait fi des évolutions et des besoins réels de la société.
Vu de l’intérieur, car j’y travaille, c’est encore plus incompréhensible.
Le syndicat FO agit contre l’avis des salariés. Le principal représentant de ce syndicat travaille pourtant uniquement le dimanche, le reste du temps il est en délégation. Il a même le culot de se vanter auprès des autres de sa situation syndicale lui permettant de « bien manger » et « de se ballader ».
Encore pire, la CFTC, qui n’a aucun représentant dans l’entreprise, s’est jointe au recours afin de renflouer un peu ses caisses.
Grâce aux efforts fournis par les équipes et à l’expérience acquise par la société, AUTOBACS France respirait enfin depuis 2 ans et affichait un bon bénéfice l’année dernière. Mais les syndicats parviennent à prendre aujourd’hui beaucoup plus que tous les bénéfices ramassés par AUTOBACS depuis son arrivée en France. Et je ne compte pas les pertes car on dirait en fait qu’on a perdu 2 millions de plus. C’est tout simplement du racket.
Je n’oublierai jamais cet avocat présent à l’audience, très loin des préocupations des salariés, agissant en fait de manière systématique sans véritablement connaitre notre entreprise. Il montre un détachement insolent lorsque nos véritables représentants syndicaux expriment leur inquiétude au tribunal. Il affiche même une attitude méprisante quand ces mêmes représentants disent soutenir les actionnaires, phénomène rare de nos jours. Il applique en fait une procédure bien rodée. Le sort de l’entreprise, de la même manière que pour FO ou la CFTC, n’a aucune importance pour lui.
Il pense, selon moi, que nous sommes simplement des moutons qui suivent le troupeau sur les traces de la direction. Il a oublié qu’il fallait respecter les travailleurs qui font leurs propres choix. En l’écoutant, je n’ai pas seulement eu un sentiment de trahison et d’impuissance, j’ai aussi été vexé d’avoir été considéré comme inapte à donner mon avis. Car c’est vraiment ce qui s’est dégagé de ses discours et de ses réactions.
Sa dernière élocution veut tout dire car il a tenu à indiquer au tribunal qu’AUTOBACS est un grand groupe capable de payer une amende de plus de 2 millions d’euros. En soulignant ce point, il veut simplement dire qu’on peut se servir sans problème. Pire, il tente de faire une caricature de l’actionnaire qui pompe des millions.
Moi je tiens à dire mon dégout pour ce raisonnement. On ne peut pas connaitre notre entreprise quand on a ces propos. Les japonais ont cru dans notre développement et nous ont toujours soutenu financièrement dans les mauvais moments. Ils ont toujours relancé la machine dans l’espoir que nous, fançais, serions capables de faire progresser le concept dans notre propre pays. Leur confiance et leur proximité avec le terrain font d’eux des actionnaires exemplaires qui restent axés sur notre coeur de métier.
Lors de la dernière recapitalisation ( en raison de la crise de 2009 et des changement de réglementations en France), les japonais nous ont bien indiqué qu’il s’agissait de notre dernière chance et que nous avions notre avenir entre nos mains.
Et puis en 2011, lorsque nous avons enfin réussi à « apporter ces preuves » de notre réussite, FO a peut-être jugé que le moment était propice pour réclamer de l’argent.
Je suis scandalisé et je pense qu’à la place d’Autobacs Japon, vu l’énorme capital investit, je serais parti dans un autre pays. Surtout quand les syndicats viennent s’accaparer le fruit du travail des autres. Pour moi, c’est le travail des 500 salariés qui est volé car maintenant nous devons tous nous serrer la ceinture. La société est vraiment en danger il faut le croire. J’espère que les personnes responsables se souviendront au moins des quelques collègues qu’elles ont mis dans la galère.
Voilà, je ne suis pas un membre de la direction. Je suis juste un salarié qui s’est investit dans l’entreprise et qui baisse les bras. Et autour de moi il y a des collaborateurs démotivés par cette décision. Presque tous ont signé pour travailler le dimanche. Certains pas, et ils en ont toujours eu le droit. On peut très bien mener une vie de famille avec le travail dominical. C’est une question d’organisation différente, voilà tout. Il y a même des bons côtés. Je demande aux personnes qui disent le contraire d’arrêter de vouloir appliquer leur norme à tous.
Aujourd’hui, des personnes ont voulu penser pour les autres dans cette affaire. Elles ne veulent pas nous donner cette liberté. Et puis pire que ça, d’autres ont simplement été attirées par l’argent.
Pour le bien de tous, il va vraiment falloir réformer le syndicalisme en France. Il a de sérieux problèmes de représentativité et de légitimité. Sans parler des comportements douteux constatés sur le terrain…