Les candidats de l’UVO sont invités à se concentrer sur les enjeux locaux. Pas question de répondre aux attaques des socialistes sur Nicolas Sarkozy. « Depuis longtemps, nous sommes habitués à voir le PS nationaliser les scrutins locaux, déclare Arnaud Bazin, leader de l’UVO (UMP et indépendants). Nous, nous avons le souci de la proximité avec les valdoisiens ». Le programme de l’UVO, présenté jeudi, se décline en onze propositions : rénovation des routes, construction de nouveaux collèges, aides aux communes… et priorité n°1 les finances du « troisième département le plus endetté de France », affirment les candidats. Le patron de l’UMP, qui  participait à la présentation du programme, dénonce pour sa part un Conseil général de gauche « en panne ».

 Avec un endettement qui explose (+62%) et des dépenses qui augmentent plus vite que les recettes, la majorité de gauche a fait du Val-d’Oise le troisième département le plus endetté de France ». Si la droite remporte les cantonales, elle entend supprimer d’abord ce qu’elle appelle « les dépenses de propagande et de prestige » puis elle lancera un audit de la situation financière et mettra « immédiatement en œuvre un plan de désendettement et d’économie du train de vie du département ».

 

Deuxième grande priorité : les routes du Val-d’Oise. « Le budget routes a fondu de 30% passant de 120 à 80 millions d’euros », affirme l’UVO qui promet « un plan d’urgence de remise à niveau des voiries » et « un rattrapage dans la qualité des transports, ferroviaires et routiers ».

 

Les candidats UMP et non inscrits n’ont pas manqué d’évoquer le dossier de la contractualisation. « Nous souhaitons rétablir un système d’aide efficace aux communes », insiste Luc Strehaiano, conseiller général de Soisy

 

Parmi ces onze propositions, la construction de nouveaux collèges arrivent en cinquième position. « La gauche n’a décidé d’aucune nouvelle construction d’établissements depuis 2008 », lance Arnaud Bazin. Ce sujet a été longuement commenté, jeudi par les candidats, lors de la présentation du programme. « La rénovation du collège de Parmain était prévue pour septembre 2010, elle est repoussée à janvier 2012 », affirme le conseiller général de Parmain Roland Guichard.

 

 Pour l’ancien président UVO du conseil général, François Scellier, il existerait une grande différence entre l’époque où il dirigeait le département et la majorité actuelle : « Nous étions une équipe qui n’avait qu’un objectif : l’intérêt des valdoisiens. Là, vous avez une équipe qui doit se trouver une majorité et veiller à ce que personne ne se déchire »

 

Et le patron de l’UMP, Axel Poniatowski de rebondir : « L’exécutif du Conseil général du Val-d’Oise n’existe pas. Il n’est plus dans son rôle, il est en panne. Il faut le faire redémarrer »