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Le Domontois Nicolas Bazin devait représenter la France lors des prochains championnats du monde de cyclo-cross qui se tiendront ce week-end à Saint-Wendel en Allemagne. Mais sa participation est remise en cause par une gastro-entérite bien malvenue. VOnews.fr fait le point avec le coureur de Big Mat Auber 93 à quelques jours de l’épreuve internationale.

VOnews.fr : Nicolas Bazin, comment abordez-vous ces championnats du monde ?

Nicolas Bazin : Je ne suis vraiment pas au mieux. J’ai une gastro-entérite depuis hier. Je devais partir ce matin avec le reste de l’équipe de France mais j’ai finalement dû rester chez moi. Je vais voir comment la situation évolue au jour le jour mais j’espère pouvoir rejoindre Saint-Wendel (ndlr : ville d’Allemagne, théâtre des championnats du monde) samedi au maximum. C’est d’autant plus rageant que je disputais ma meilleure saison sur le plan international. Ces dernières semaines, j’étais en forme. J’ai fait mon premier top 10 en Coupe du monde (ndlr : 9e à Pontchâteau le 16 janvier) avant de prendre la  12e place de la dernière manche à Hooghereide samedi dernier. Au final, je finis 13e du classement général ce qui est mon meilleur résultat.

VOnews.fr : Quels étaient vos objectifs sur ces Mondiaux ? Aider le leader tricolore Francis Mourey ou jouer votre carte personnelle ?  

Nicolas Bazin : En cyclo-cross, ce n’est jamais facile de mettre une stratégie d’équipe en place. La course d’équipe est donc quasi-impossible. A la base, j’avais pour ambition de faire une place dans les 15 premiers. Mais vu mon état actuel, je vais surtout tenter de sauver les meubles.

VOnews.fr : A 27 ans, vous avez pu rejoindre une équipe professionnelle après plusieurs années de galères. On imagine que c’est un véritable soulagement pour vous.

Nicolas Bazin : J’étais en discussion avec Stéphane Javalet, le directeur sportif de l’équipe Big Mat Auber 93, depuis deux – trois ans mais il n’avait pas les moyens d’engager un crossman. Avec le retour du sponsor Big Mat, j’ai pu rejoindre la formation dionysienne. C’est un vrai changement car je peux travailler sur le long terme. Ils me laissent manœuvrer en cyclo-cross et m’ont préparé un programme pour la saison sur route qui débutera dès la semaine prochaine avec l’Etoile de Bessèges.