« L’état des familles monoparentale est dramatiques, 50% sont en difficulté souvent en raison de la crise du logement », déclare le conseiller général Robert Daviot. Depuis 2004, les valdoisiens peuvent s’adresser à lui en cas de problème avec l’administration. Le médiateur traite tous les sujets qui concernent le département.
Alors que l’activité du médiateur a stagné entre 2007 et 2009, cette année les demandes ont fortement augmenté. En 2011 le médiateur pronostique un doublement des saisines.
Il est le médiateur du Val d’Oise depuis la création du poste, c’est le dernier recours des valdoisiens dans leur problèmes avec l’administration. Si Robert Daviot passe la moitié de son d’activité de conseiller général à sa fonction de médiateur, il se demande s’il ne va pas bientôt crouler sous les dossiers.
Depuis janvier 2010, le médiateur a déjà traité plus d’une centaine de cas et il prédit pour l’année prochaine entre 200 et 300 demandes. « Nous recevons un ou deux dossiers par jour« , affirme Robert Daviot, ajoutant que « les dossiers sont de plus en plus complexes« .
Cette recrudescence des demandes, le conseiller général de Domont l’explique par l’arrivée du médiateur sur la toile, mais aussi par les difficultés sociales grandissantes des valdoisiens. « L’état des familles monoparentales est dramatique, 50% sont en difficulté souvent en raison de la crise du logement« .
Le médiateur aide à trouver des solutions sur les problèmes rencontrés par les valdoisiens avec l’administration. La majeure partie des demandes porte sur les litiges. Et en particulier des contestations sur les relevés de compteurs EDF/GDF, des prélèvements de la CAF ou l’obtention des cartes de priorité pour handicapés. Robert Daviot se rappelle avoir sorti un bénéficiaire du RSA d’une situation difficile: « La CAF lui réclamait 3000€ pour un trop perçu, mais il ne pouvait pas payer. Nous sommes intervenu et la dette a été épongée« .
Le médiateur explique à l’heure actuelle, pouvoir traiter les demandes entre quinze jours et un mois, mais si les nombre de demandes double, les délais pourraient augmenter. « Il va falloir prendre de nouvelles dispositions pour l’année prochaine« , conclut Robert Daviot.
En ce moment
- ▶️ Découvrez l’émouvante maison du docteur Gachet au temps de Van Gogh [vidéo]
- ▶️ Les Restos du Coeur du Val d’Oise se préparent à un hiver difficile [vidéo]
- ▶️ Val d’Oise : des investissements supplémentaires pour la sécurisation des collèges [vidéo]
- Val d’Oise : le départ d’Air France d’Orly met en colère les riverains de Roissy
- ▶️ Une balade sonore pour découvrir la forêt de Montmorency [vidéo]
- ▶️ Auvers-sur-Oise : une exposition pour se plonger dans les derniers voyages de Van Gogh [vidéo]
- Val d’Oise : les maires d’Andilly et Fosses entrent au Sénat
- ▶️ Sarcelles : un distributeur pour lutter contre la précarité menstruelle [vidéo]
- Le Val d’Oise et les départements franciliens s’unissent pour mieux défendre leurs intérêts
- ▶️ Le nouveau collège d’Osny sort de terre [vidéo]
Partager.
Votre avis
nous intéresse
0 commentaire
Se connecter avec
Robert il n’est jamais trop tard pour faire du social les difficultes de femmes seules et avec enfants éxistent de puis longtemps et maintenant nous avons le cas de personnes qui décedent faute de pouvoir se soigner.
La honte universelle c’est d’accepter que les femmes vivent dans la rue
La famille monoparentale est devenue une forme de parentalité, qui la voulu?
Depuis de nombreuses années on sait et on connait les difficultés de ces familles monoparentales ( dont , dans la majorité des cas le « chef de famille » est une femme) mais on a caché, on a pas voulu voir les conséquences de la monoparentalité.
Aujourd’hui au niveau du logement , ce qui est grave, c’est qu’il y a de plus en plus de discriminations.
Bon courage à R.Daviot
Cher Robert quelle est la nature et l’étendue de ta mission en qualité de médiateur Départemental
quels sont les sujets traités avec quels pouvoirs et quelles répercussions pour les nos concitoyens en demande
Merc i de ta réponse Christian
Conciliateur de Justice cantons du vexin TI de Pontoise
(03A243A01). UN PETIT CITOYEN VOUS RÉPONDS ! On se réclame sans cesse de l’égalité des DROITS, protections sociales, améliorations et sécurisation de nos conditions de vie, etc. …, en occultant (on ne veut pas voir et ne pas savoir), les répercussions sur le coût des produits et services qui en découlent et l’inégalité des DEVOIRS de réciprocité correspondant. Comment allons-nous pouvoir continuer à «aspirer» de plus en plus d’argent pour satisfaire les besoins de nos concitoyens en difficulté durable ou temporaire ? Il est évident que nous sommes les uns et les autres, et pas seulement Monsieur Robert DAVIOT, inquiet des situations de désespérance, d’autant plus quand cela touche le bien-être d’enfants qui eux, ne sont pas responsables de la situation de leurs parents. Le mécontentement naît de l’insatisfaction du plus grand nombre à avoir une vie bonne durable.
(03A243A02). NOUS SOMMES ÉCRASÉS, NOUS LES CONTRIBUABLES, SOUS LE POIDS DES IMPÔTS, TAXES ET CONTRIBUTIONS DE TOUTES SORTES. Quelque soit la strate politique, publique ou privé dans laquelle nous travaillions, chaque individu de la société, porte sa perception (sentiment), son raisonnement (opinion) et son jugement (décision) sur les résultats attendus pour lui-même et sa famille, en fonction de sa propre existence et des moyens à sa portée, pour accompagner, aider ou assister les personnes en difficulté durable ou temporaire. Les strates de nos administrations (État, collectivités territoriale et Hospitalière) sont tellement nombreuses, hiérarchisées et budgétivores que nous sommes écrasés, nous les contribuables, sous le poids des impôts, taxes et contributions de toutes sortes. Le très grand nombre de fonctionnaires et de politiques (souvent fonctionnaires eux-mêmes voir cumulards de plusieurs mandats d’exécutifs politiques avec les indemnités, privilèges et avantages qui vont avec) appelle aujourd’hui, à de profondes réformes structurelles et conjoncturelles. Je vous développe ci-après, mon raisonnement en fonction du célèbre leitmotiv le «pouvoir d’achat».
(03A243A03). POUR LES MÉNAGES, LEUR POUVOIR D’ACHAT EST LA CONDITION D’ÉQUILIBRE DE LEURS ENGAGEMENTS ET EN PARTICULIER DE LEURS CONFIANCE VIS-À-VIS DES POLITIQUES ET DES SERVICES PUBLICS. Les engagements se défont sitôt les difficultés naissantes. L’appauvrissement ou la diminution de leur pouvoir d’achat tient pour partie et pour un ménage sur deux, à leur rupture de vie commune et aux charges supplémentaires qui en découlent. La mutualisation des rentrées et des dépenses pour assumer les engagements communs, en particulier les charges d’entretien et d’éducation des enfants, les crédits, etc. … ne concorde plus aux désirs et besoins individuels. Selon une enquête de l’ (INSEE), 16 % de nos enfants vivent au sein de familles monoparentales et souffrent davantage de la pauvreté et du mal logement que les enfants de couples.
(03A243A04). NOTRE SOCIÉTÉ ÉGALITARISTE SANS RÉCIPROCITÉ EST PARADOXALE. L’éclatement des familles avec d’avantage de grands-parents désengagés, l’augmentation des divorces, la multiplication des gardes alternées, les contraintes professionnelles, le désengagement des responsabilités familiales à commencer par la vie en communauté, impliquent des dépenses supplémentaires, (double loyer, double équipement ménager, double charge de voiture, de taxe de télé, de taxe d’habitation, etc. …). La séparation, loin d’améliorer les choses en matière de charge, réduit la part de chacun. Comme les capacités et ressources actuelles ou différées (financières, matérielles, temporelles, physiques, manuelles, intellectuelles, naturelles, culturelles, cultuelles, etc. …) pour le plus grand nombre ne change pas ou peu, (surtout en période de chômage), l’espérance d’une vie meilleure se transforme en désespérance, rivalité, délinquance, violence. C’est alors qu’ils accusent les politiques sociales et familiales, d’être responsables de la diminution de leur pouvoir d’achat. Ils crient à l’injustice sociale mais n’hésitent pas à s’offrir des téléphones portables, des consoles de jeux vidéo, des télés dans chaque chambre, etc. … La surveillance et le soutien des progrès scolaires de leurs enfants, s’ils étaient difficiles avant, deviennent carrément impossibles après ; la délinquance s’installe !
(03A243A05). LE PLUS GRAND NOMBRE ÉVACUE LEURS RESPONSABILITÉS EN LES REPORTANT SUR «PLUS D’ÉTAT = PLUS DE POUVOIR D’ACHAT». Les personnes concernées réclament de l’État, des collectivités territoriales, des entreprises, d’avantage de prise en compte de leurs difficultés temporaires, sans réciprocité réelles ou différées. Pour y répondre, l’État augmente les impôts et le nombre de plus en plus pléthore de fonctionnaires (en 2008, 1.000.000 de fonctionnaires territoriaux pour 200.000 enfants pris en compte par la fonction publique !). Les entreprises, produisant déjà trop cher, rechignent à augmenter les salaires. C’est un cercle vicieux dont on ne sortira que si l’on ajoute à notre devise républicaine : Liberté, Égalité, Fraternité, une triade Européenne qui pourrait être : Solidarité, Équité, Réciprocité. La hausse du chômage, la précarité des emplois, la stagnation des salaires, la désaffection de la vie en famille, la consommation à crédit des ménages sans en avoir les moyens, etc. … ont pour conséquences de fragiliser la confiance, les attachements, engagements, remboursement qui eux-mêmes génèrent, pour partie, la crise financière qui elle-même provoque la crise économique et la récession.
ALIMAS si tu as la bonté de faire un plan je n’ai rien compris c’est trop long
(03A243A06). FAIRE UN PLAN ! ÉCRIRE PLUS COURT !? @ Rivoal candidat DLR magny en Vexin, 27/11/2010 19:25. Vous écrivez : «…ALIMAS si tu as la bonté de faire un plan je n’ai rien compris c’est trop long…».
C’est justement parce que l’on ne prend plus le temps de développer ses idées pour celui qui écrit, et celui de lire pour celui qui veut s’informer, que notre monde se perd dans ses contradictions. Le fil rouge de mon commentaire est contenu dans le premier paragraphe. On ne peut être à la fois dans la rue et à la fenêtre en train de se regarder passer. C’est certainement nécessaire pour la réussite de sa mission, que Monsieur Robert DAVIOT nous fasse savoir qu’il observe de plus en plus de problèmes à répondre aux nombreuses personnes qui viennent frapper à la porte du Conseil général, pour exposer leurs difficultés et réclamer leurs DROITS !
Cela me laisse à penser qu’il faudrait aussi intervenir plus en amont pour rappeler aux citoyens leurs DEVOIRS assujettis à leurs engagements et à leurs demandes d’aides sociales. Le contribuable lambda commence à se poser des questions sur ses milliards d’Euros d’argent public, distribués ou redistribués à des personnes en difficulté durable ou temporaire, sans aucune obligation de réciprocité (rendre en tout ou partie, en argent ou en temps social quand leur situation revient à de meilleures fortunes). Je vais arrêter là, puisque vous souhaitez que je fasse court. Mais sachez que de crier au loup n’a jamais été suffisant pour protéger les brebis.
Robert est médiateur de quoi ?
QUELS GENRES DE DOSSIERS TRAITE T IL ,
Du droit des faillites et de la trahison ?