Plusieurs sites de production d’eau potable exploités par Véolia en Ile-de-France sont toujours bloqués par des salariés. Parmi eux,  le centre de Méry-sur-Oise où les salariés en colère empêchent depuis mercredi le passage des camions  de produits chimiques permettant de purifier l’eau. En cause, l’annonce de Véolia d’un nouveau contrat avec le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif) jusqu’en 2022. Annonce qui s’est accompagnée de celle d‘une importante baisse du prix de l’eau en Ile-de-France. Les salariés de Véolia redoutent maintenant que cette diminution se fasse à leur détriment.

Les salariés de Véolia sont mécontents. A Méry-sur-Oise comme sur deux autres sites de production d’Ile-de-France, ils bloquent l’entrée des infrastructures. Ils craignent le non-remplacement des départs à la retraite et la remise en cause du système d’avancements et de primes. Dans un communiqué, le Parti de Gauche a tenu à apporter son soutien aux grévistes. « Leur direction refuse jusqu’à présent d’ouvrir des discussions réelles et sérieuses sur le devenir des salariés et de leurs statuts » regrette-t-il. Accusant les dirigeants de Véolia de vouloir « récupérer une partie de la baisse des profits ou de ses marges en prenant dans la poche des salariés », le PG souligne que « l’eau n’est pas un produit à offrir au marché mais un bien universel précieux ». Des élus et des militants du Parti de Gauche se sont par ailleurs rendus auprès du piquet de grève à l’usine de Méry-sur-Oise pour manifester leur soutien aux grévistes.