A deux pas du Val-d’Oise, le Théâtre du Beauvaisis, scène conventionnée de Beauvais propose un métissage des genres. Découvrez la programmation de la saison. Résa. 03 44 65 47 77 – web

Musique classique

Schubertiades

Brigitte Engerer / Henri Demarquette / Olivier Charlier / Gérard Caussé / Vincent Pasquier

Découvrir les multiples facettes du piano au travers d’une infime partie de l’univers Schubertien, c’est ce que nous propose Brigitte Engerer en ouverture de la seconde édition de Pianoscope.

Vendredi 5 octobre à 20h30

Brigitte Engerer

Des études musicales commencées à l’âge de 5 ans, un premier concert donné l’année suivante, la

suite est à l’image du commencement. Son infaillibilité, y compris dans les concertos romantiques les plus redoutables, sa présence rayonnante n’occultent pas un tempérament plus torturé, raffiné et sensible. Louangée de par le monde pour une maturité et une sensibilité rares, pour sa puissance et la délicatesse de son jeu, Brigitte Engerer prend naturellement sa place parmi les grands interprètes de sa génération.

Henri Demarquette

Familier de la scène dès l’âge de 14 ans, sa carrière débute à 17 ans par un récital au Théâtre du Chatelet. Esprit curieux, Henri Demarquette aime à prendre des chemins de traverse, aborde régulièrement la musique contemporaine, et se plait à défendre des oeuvres rares.

Olivier Charlier

Admis au CNSM de Paris à l’âge de 10 ans, il obtient un premier prix de violon 4 ans plus tard.

Il remporte de nombreux concours internationaux ; il est ainsi propulsé sur les plus grandes scènes musicales du monde entier.

Depuis 1981, Olivier Charlier enseigne aux jeunes élèves du CNSM de Paris. 

Gérard Caussé

Il est salué dans le monde entier comme l’un des grands virtuoses de son instrument et depuis Primrose, il est l’un des rares qui ont su rendre à l’alto sa liberté d’instrument soliste à part entière. Il obtient la reconnaissance internationale au milieu des années 70 comme membre fondateur et alto solo de l’Ensemble Intercontemporain.

Gérard Caussé kopue un magnifique Gasparo da Salo (1560).

Au programme

Sonatine en la mineur pour violon et piano, sonate Arpeggione avec alto et violon,

Schuberliszt pour violoncelle et piano, Schuberliszt pour piano seul, sonate Arpeggione pour contrebasse et piano, deuxième partie La Truite.


Concert – slam

Musique des Lettres

Rouda

Poète – rappeur – slameur, Rouda pionnier de la scène slam française, incarne aujourd’hui une nouvelle génération d’artistes issue de ce mouvement foisonnant.

Vendredi 12 octobre à 20h30

Pressé par l’urgence de dire, Rouda explore un territoire que l’on croyait abandonné : celui de la parole.

Il redonne le pouvoir aux mots et distille des textes sensibles et poétiques, incisifs et intimistes, mélancoliques et plein d’humour. Unique par le style et l’univers qu’elle développe, son écriture témoigne d’une plume délicate qui l’inscrit dans la lignée des grands paroliers français.

discographie

réalisation et production du projet Hip Hop et Slam : Chroniques de Gouttière – 2003

participation à plusieurs compilations Hip Hop. Dernière en date : 100% impro

Paroles du bout du monde duo avec Grand Corps Malade sur Midi 20 (AZ / Universal)

janvier 2007 : sortie de l’album Musique des Lettres

édition

série de textes dans l’Anthologie du Slam, Seghers, 2002

La Brindille, Spoke Editions, 2003

Les Poètes se cachent pour écrire, Note Librairie, n° 159, septembre 2005

à paraître Le Conte des 1001 peines, Editions Mango

 

Comédie napolitaine

Spectacle Grand Public

Filumena Marturano

Eduardo De Filippo / Gloria Paris

Farce et tragique dans un couple napolitain… L’excellence des acteurs est d’évidence l’œuvre de la mise en scène de Gloria Paris, qui a su distribuer en finesse les noirs et les roses de cette tragi-comédie.

Vendredi 19 octobre à 20h30

Eduardo De Filippo a développé dans cette pièce une de ses thématiques principales : le rapport mari et femme « entre légèreté et responsabilité, faute et pardon, regret et espoir, cette étrange union qui se crée entre un homme et une femme, surtout s’ils ont des enfants, et qui se recompose après des vicissitudes de toutes sortes, sur un plan de parité ».

Si je ferme les yeux, je vois ce spectacle à la manière d’une arène, où une flamboyante figure féminine procède à la mise à mort de la lâcheté masculine devant les responsabilités de la famille et de ce qu’elle représente comme perte de liberté.

Sous nos yeux, un homme devient père, trois enfants adultes découvrent qu’ils ont des parents et tout ça parce qu’un jour la Vierge, interrogée par Filumena, a dit « Les enfants sont les enfants ».

Gloria Paris

la presse

Il n’y a pas à tortiller, la pièce de Filippo, écrite 18 ans auparavant, est bien supérieure au film Mariage à l’italienne. Moins mélo. Surtout dans la traduction pleine de saveur de Fabrice Melquiot et la mise en scène énergique de Gloria Paris, qui ménage la couleur locale et le caractère populaire de la comédie napolitaine, sans verser dans le folklore pour autant.

Deux heures de jubilation sans discontinuité.

Jacques Nerson, Le Nouvel Observateur

Spectacle Jeune Public

A partir de 6 ans

Théâtre sans paroles

Nickel Chrome

Plume d’Eléphant / Isabelle Cloarec

Sans paroles mais avec tant d’émotions… L’histoire d’une cendrillon moderne et de son prince charmant.

Mercredi 24 octobre à 18H00

Il était une fois dans une ville, avec ses rues entrelacées, ses petits logements entassés, ses bureaux superposés, deux êtres différents qui se débattaient chacun à leur manière pour vivre :

Lui : employé dynamique et performant, prince charmant contemporain.

Elle : mendiante sans abri, cirant les chaussures pour gagner quelque menue monnaie.

Une rue introuvable, des taxis désespérément occupés… Les petits dérapages de la vie quotidienne leur permettront de se croiser sans pour autant mettre à bas les frontières de leurs différences…

Nickel Chrome : une création sans paroles où les situations, le mouvement et la musique emmènent les enfants avec poésie et humour au cœur de nos différences.

la presse

Le choix de la mise en scène est contemporain à souhait, soutenu par un écran vidéo de fond… C’est un beau spectacle, les émotions n’ont pas besoin d’être dites. La musique, les bruitages permanents font partie du jeu. Jolie réussite pour les acteurs et cette mise en scène osée car muette, mais compréhensible par tous.

Cécile Cotard

 

Spectacle Grand Public

Théâtre – humour

Mon cadavre sera piégé

Pierre Desproges / Julia Vidit et Emmanuel Matte

monologue à partir des textes de Pierre Desproges

« J’ai été frappé dès ma naissance de misanthropie galopante. Je fais même de l’auto- misanthropie : je me fais horreur. Je me hais. Je vous hais, je hais toute l’humanité. Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien. »

Chroniques de la haine ordinaire – Pierre Desproges

Dimanche 28 octobre à 16h00

Nous étions trop jeunes pour apprécier Pierre Desproges de son vivant et à peine pubères lors de sa mort en 1988.

Pourtant, nous nous sentons proches de lui, car au-delà de l’homme public, il subsiste une écriture originale et moderne, un regard acerbe sur le monde, une liberté de ton et une grande misanthropie dans laquelle nous nous reconnaissons.

Il est le porte-parole d’une génération qui n’accepte pas, ne comprend pas et finit par détester l’état actuel du monde et des hommes.

L’œuvre de Desproges laisse apparaître, par le biais d’une écriture très théâtrale, une figure : celle d’un Alceste du XXe siècle, que nous voulons transmettre sur la scène. Cette figure de misanthrope nous est apparue après avoir construit le montage.

Emmanuel Matte / Julia Vidit

« Adieu l’âge vert. Je suis dans l’âge mûr. L’âge mûr, par définition, c’est la période de la vie qui précède l’âge pourri. Récemment, les occasions de constater mon entrée irréversible dans l’âge mûr m’ont méchamment sauté à la gueule à maintes reprises. Par exemple, je me suis surpris à m’essouffler bruyamment dans certains escaliers trop raides ou dans certaines femmes trop molles. Je supporte de plus en plus difficilement les cuites au punch des îles lointaines et le rock and roll des caves profondes. Je suis de plus en plus fermement convaincu que les gens de vingt ans, que je tenais pour des vieux cons quand j’en avais quinze, sont tous des jeunes imbéciles. »

Pierre Desproges

 

Spectacle Grand Public

Musique – humour

Le Jazz fait son cirque et vice et versa

Compagnie Via Les Nouveaux Nez / Cavajazz

Une rencontre unique entre musiciens clowns et musiciens jazz. Un croisement des répertoires, des genres pour une aventure artistique singulière et atypique !

Jeudi 8 novembre à 20h30

Un spectacle musical qui s’inscrit dans la logique d’un rapprochement plein d’humour entre les arts et qui réunit sur un même plateau, musiciens clowns et musiciens jazz.

En tant que clown, ce qui m’attire dans cette rencontre c’est de me confronter à l’excellence, à une forme d’autorité… à mettre mon personnage en face d’univers qui l’impressionnent.

Les clowns comme la plupart des messieurs du jazz (jazzmen in english) sont des auteurs improvisateurs, artisans de la scène, jonglant en permanence entre le prévu et l’imprévu, faisant se côtoyer la partition écrite et l’improvisation, imparable méthode pour rester vivant.

Reste à accorder nos arcs et leurs cordes, en espérant assister à une naissance déconcertante…

Alain Reynaud

Danse – hip hop

Konnecting Souls

Franck II Louise

Danse, musique numérique, nouvelles technologies… une chorégraphie quasi cybernétique qui puise son ancrage dans les arts populaires (hip hop et science fiction).

Mardi 13 novembre à 20H30

 

L’imaginaire de Franck II Louise est porté par la science fiction des années 50 à 70, au cinéma ou en bande dessinée. Les êtres, la scénographie et les costumes sont marqués par ces références.

Konnecting Souls, l’idée d’un voyage dans un espace hors du temps, où l’on perd ses repères. On y rencontre des êtres vivants aux corps déformés, aux angles et volumes accentués. Ils évoluent dans une lumière vivante, changeante et organique, accompagnée d’images projetées.

 

la presse

(…) Le chorégraphe et compositeur hip hop Franck II Louise innove vigoureusement en fouillant son obsession d’un corps dansant sonorisé. Les mouvements des danseurs sont captés, répercutés et traduits via l’ordinateur, en sons préalablement sélectionnés par lui.

« Contrairement à ce que pense la majorité des gens, ces moyens apparemment si froids peuvent développer un espace poétique pour la danse… L’idée de base était de composer la musique avec le corps… »

Le geste même trouve ici une extension électronique convaincante. (…)

Rosita Boisseau – Le Monde

 

Spectacle Grand Public

Comédie – création

Les Courtes lignes de Monsieur Courteline

Georges Courteline / Sébastien Rajon

 

Dans ce « cabaret des drôles », la foule des pathétiques et des grotesques vient brailler et exhiber sa bêtise et sa méchanceté… La comédie de boulevard, le vaudeville dans toute sa convention : entre mondanités subtiles et trivialité populaire, de la pure comédie.

Jeudi 22, vendredi 23, samedi 24 novembre à 20h30

Il faut voir en ces pages… comment dirais-je, au juste ?… Une sorte de suite d’orchestre écrite pour musique légère, un prétexte à faire évoluer conformément à la logique de leur petite psychologie et autour de petites historiettes ayant de tous petits commencements, de tous petits milieux et de toutes petites fins, de tous petits personnages reflétant de leur mieux la philosophie où je m’efforce de prendre gaiement les choses, car je pense avec Daudet que la mort des êtres aimés est la seule chose de la vie qui vaille la peine qu’on en pleure.

Georges Courteline

Comme dans un café concert les scènes s’enchaîneront, se feront et se déferont. Bal tendre et écoeurant de scènes de ménage où chacun vient étaler son linge sale en public. Où chacun encore y va de sa petite chanson, de son petit numéro bouffon… De la pure comédie sans doute, qui trouve pourtant sa source dans des situations démesurément pathétiques et désastreuses sur le plan humain.

Sébastien Rajon

 

Spectacle Jeune Public

A partir de 5 ans

Ciné concert

Musiques pour Buster

Buster Keaton / Jean-Claude Guerre

Un ciné concert exceptionnel accompagné en direct par le pianiste Jean-Claude Guerre.

Mercredi 5 décembre à 18h00

Le cinéma muet fut un extraordinaire laboratoire de créativité, d’expressivité gestuelle des acteurs, l’utilisation de la pantomime ayant la vertu de communiquer un sens de manière immédiate, indépendamment de toute langue.

Buster Keaton atteint un niveau incroyable d’inventivité, avec ses gags innombrables, ses exceptionnelles prouesses acrobatiques réalisées en temps réel et sans doublage, et cette pointe de poésie tout à la fois tendre et surréaliste, qui rendent le personnage si attachant.

Piano parlant

Jean-Claude Guerre au piano : du jazz ? Pas tout à fait, bien qu’il s’agisse pour une part de musique improvisée. De la musique classique ? Pas vraiment, bien que le toucher, le « son » rappelle l’univers classique. De la variété ? Non plus, bien que certains thèmes donnent irrésistiblement envie de fredonner. De la musique de film ? Justement…

Au programme : trois courts métrages

La Maison démontable : une inventivité géniale et totalement désopilante.

Malec forgeron : un scénario particulièrement subtil, plein de gags et des taches de graisse de partout !

La Voisine de Malec : truffé d’exceptionnelles prouesses acrobatiques en temps réel, Keaton au sommet de son art

 

Danse (brésil)

Sociedade Masculina

Colker, Rodovalho, Caldas

 

Trois chorégraphes, sept danseurs issus d’univers différents : classique, moderne, de rue, capoeira… Un mélange étonnant pour une danse d’aujourd’hui, un regard sur la société brésilienne contemporaine.

Mercredi 12 décembre à 20h30

la presse

La Companhia Sociedade Masculina est venue pour la première fois en France en 2005 pour l’année du Brésil. Cette compagnie, une des rares au monde ne comprenant que des hommes, nous revient. Les danseurs réussissent le mariage de la danse contemporaine et de la capoeira, cette danse si physique que l’on ne pratique qu’au Brésil. Des chorégraphies à caractère universel, par des danseurs d’une souplesse toute brésilienne.

René Sirvin – Le Figaro

La venue en France de La Sociedade Masculina ne vaut pas seulement pour la découverte de nouvelles chorégraphies. Ce groupe pose aussi des questions, par sa seule existence, sur le statut de l’homme dans la danse.

La Sociedade Masculina suscite les créations que ses interprétations puissantes rendent accessibles au public, conduisant ainsi à dépasser les clichés d’un machisme débordant comme au Brésil. Sur le plan artistique, cela permet de redécouvrir tout un domaine de l’art chorégraphique, fait d’héroïsme sans ostentation, de virtuosité athlétique et de force, autant de vertus qui, dans l’art chorégraphique, ont quasiment disparu tandis que le règne de la danseuse s’étendait sans frein. L’enjeu n’est donc pas mince.

Philippe Verrièle – le journal des spectacles

 

Chants polyphoniques

A Filetta

Intantu

Les chants polyphoniques corses… une quête d’éternité, un moment de partage intense.

Mardi 18 décembre à 20h30
Depuis plus de vingt cinq ans, le groupe phare des polyphonies corses mené par Jean-Claude Acquaviva chante des hymnes à sa terre, des « chants originels » dont personne ne connaît l’exacte provenance, tant la tradition de l’île se mâtine d’influences.

Les sept chanteurs savent faire vivre et partager cet art vocal difficile mais ô combien magnifique dont ils ont le secret. Des voix inattendues, inouïes. Des regards complices et puissants d’amour pour leur île et pour leur public.

Si A Filetta s’est constitué, au fil des ans, un vrai public de fidèles, c’est sans doute parce que chaque rencontre étonne et trouble.

 

la presse
Né il y a vingt cinq ans en Balagne, A Filetta est devenu l’un des premiers groupes patrimoniaux de la tradition corse grâce à sa ténacité, son savoir de la polyphonie corse et surtout son renouvellement, son ouverture du répertoire insulaire aux vents du large…

Libération

 

Spectacle Jeune Public

A partir de 3 ans

Théâtre – marionnette

 Léon, Li, Louis

Valérie Deronzier / Ches Panses Vertes

 
Trois histoires brèves comme autant de comptines pour parler des émotions qui nous terrassent : l’amour, la colère et la peur du noir.

Mercredi 19 décembre à 18h00

« Rouge de colère » dit-on et le monde de l’enfant devient tout entier cramoisi, s’égare dans des gestes insensés, qui, comme autant de rébus, qualifient et dessinent le désordre.

« Avoir le coup de foudre », et nous voila terrassés, petits et grands, par la tempête de nos sentiments. « Une peur bleue », en « Perdre les pédales », « Le sang glacé dans les veines », et voici le froid qui s’empare de nous, le sol qui se dérobe sous nos pieds, des abîmes de bleus plus profonds que les gouffres sans fond des océans qui nous empêchent de retrouver le sens de la marche.

Pour raconter ces envahissements, j’ai choisi d’emprunter trois histoires mettant en scène trois enfants aux prises avec trois émotions : l’amour, la colère et la peur du noir.

(…) Si j’ai choisi de traiter trois histoires brèves, c’est parce que je souhaite les aborder comme autant de comptines, trois petites « musiques » légères où chaque enfant pourra trouver un « air » de ce qui lui ressemble.

Valérie Deronzier

Spectacle Jeune Public

A partir de 5 ans

Danse

BDanse

Compagnie Calcagno – Dubois

Des chorégraphies légères et ludiques qui nous racontent l’univers des bandes dessinées de Blanquet dans ses petites histoires muettes  et de Loisel  avec son Peter Pan…écrites par deux jeunes chorégraphes : Emilio Calcagno, ancien danseur du ballet Preljocaj et Olivier Dubois, interprète chez Jan Fabre… Fragilité, insouciance et rêve de l’enfance

Mercredi 9 janvier à 18h00

 

Deux chorégraphies, deux créations… chacune fait appel à un auteur de BD : Stéphane Blanquet pour En Sourdine et Régis Loisel pour Peter Pan.

Dans ce dialogue, la danse fonctionne comme un écho à la BD qui l’inspire. Il ne s’agit pas ici pour le chorégraphe de faire improviser les danseurs, mais d’écrire une danse en osmose avec le rythme de la narration, le trait du dessinateur, l’atmosphère et l’univers de la BD.

Les personnages de la BD feront l’objet d’une attention toute particulière en tant qu’ils sont mis en mouvement. Il s’agit pour le danseur d’incarner et de se glisser dans la peau de chaque personnage comme s’il sortait de la page.

Peter Pan

Travailler sur le personnage de Peter Pan, c’est se plonger dans le monde de l’enfance, celui de la fragilité, de l’insouciance et du rêve. C’est aussi se questionner sur cet univers qui refuse le monde adulte, un monde constamment menacé par la réalité.

En sourdine

L’univers de Stéphane Blanquet Les histoires muettes, explore les renversements des valeurs de l’enfance, un univers souvent considéré à tort comme ludique et insouciant. Blanquet est profondément ancré dans l’univers du conte de fée, magique, terrifiant, démesuré.

 

 

Lyrique

Opéra – bouffe

Soirée entre Hommes

Sullivan / Lecocq / Delibes

Trois petits opéras découvertes du XIXe siècle… dans la droite lignée de l’opéra bouffe français, un délice de fantaisie et d’originalité.

Jeudi 17, vendredi 18, samedi 19 janvier à 20h30

Cox et Box de Sullivan (1866) : le premier ouvrage lyrique de cet auteur britannique qui deviendra célèbre par la suite au sein du duo qu’il formera avec son librettiste Gilbert. Musique de divertissement, cette œuvre a été créée lors d’une soirée de « salon » accompagnée seulement par un piano. C’est dans cette forme originale qu’elle sera ici présentée.

Le Myosotis : aliénation mentale et musicale en un acte de Charles Lecocq sur un livret de Cham et W.Busnach, représentée pour la première fois à Paris, le 2 mai 1866 sur le théâtre du Palais-Royal. D’inspiration loufoquo-surréaliste, ce choix s’imposait.

Deux vieilles gardes : opérette bouffe en un acte de Léo Delibes sur un livret de Villeneuve et Lemonier représentée pour la première fois sur le théâtre des Bouffes Parisiens le 8 août 1856.

Cette pièce utilise des travestis hommes, comme il était coutume de le faire en France ou en Italie à cette époque.

Nous avons observé un regain d’intérêt pour le répertoire dit « de divertissement », et notamment de la part des jeunes chanteurs qui, il y a quelques années encore, auraient ricané à la simple mention du mot opérette. C’est donc avec une série d’œuvres de cette musique légère qui sait rester savante, que nous allons commencer cette aventure.

Il n’y a pas qu’Offenbach qui sache faire rire en chantant ! Les petits chefs d’œuvre de Lecocq, Delibes, Sullivan, Thiriet, Françaix ou Hervé attendent avec impatience leur nouvelle heure de gloire.

Christophe Crapez

 

Théâtre

Trois semaines après le paradis

Israël Horovitz / Ladislas Chollat

 

Un témoignage sobre du dramaturge américain porté avec intensité par Daniel San Pedro.

Mardi 22, mercredi 23 janvier à 20h30

Dramaturge américain, Israël Horovitz se trouvait à New-York le 11 septembre 2001. Trois semaines après le paradis est le témoignage sobre et poignant de cet homme que ces attentats vont faire basculer dans ce qu’il appelle une dépression de fin du monde. Une écriture de l’urgence portée avec intensité par le comédien Daniel San Pedro.

Devant le succès de Trois semaines après le paradis la saison dernière, nous avons choisi de reprendre cette création de Ladislas Chollat admirablement servi par Daniel San Pedro, pour faire entendre à nouveau ce témoignage si proche de nous, sur des événements dramatiques qui ont profondément bouleversé l’équilibre mondial tant au niveau politique, économique que psychologique.


Spectacle Grand Public

Pantomime – comédie

Semianyki / La Famille

Teatr Licedei

Peut-on chasser à l’intérieur d’un piano ? Avaler sa vodka embroché sur un balai ?

La célèbre troupe du Licedei de Saint-Pétersbourg le fait !

Jeudi 24 janvier à 20h30

Semianyki (en russe la famille) est le dernier coup de maître du Teatr Licedei, compagnie de clowns iconoclaste née pendant l’ère soviétique. Fondée par Slava Polunine à Léningrad en 1968, mal notée par les officiels mais adulée par le public, la troupe est autorisée à sortir plusieurs fois d’URSS avec des spectacles comme Katastroph, inspiré par l’accident de Tchernobyl. Quelques mois avant la chute du mur, le Teatr Licedei est l’instigateur de la Mir Caravan (la caravane pour la paix), qui reliera, avec des troupes de l’ouest, St Petersbourg, Berlin, Paris, Blois. Avec la fin de l’URSS, le groupe se disloque. Six « anciens » choisissent de rester en Russie et créent une école de clown au sein de l’Académie théâtrale de la faculté de St Pétersbourg et font appel ainsi à des jeunes qui vont remettre l’imagination au pouvoir et redonner une nouvelle vie à la troupe.

 

Un spectacle totalement fou où sont réglés au millimètre des effets très spéciaux… sketches, émotions, catastrophes pour des personnages hirsutes et dérangés dans un monde constamment au bord de l’écroulement ! Des comédiens à la vitalité incroyable pour une très joyeuse mais complètement frappadingue vie de famille !

 

Spectacle Grand Public

Comédie

 Une laborieuse entreprise

Hanokh Levin / Théâtre des agités

« Tant qu’il y aura des scènes conjugales, il y aura des questions à poser au monde ».

Roland Barthes

Dans cette comédie féroce et pathétique deux êtres vont se déchirer, et nous allons rire de cela.

Mardi 29, mercredi 30 janvier à 20h30

Hanokh Levin

Né à Tel-Aviv en 1943, décédé en 1999, Hanokh Levin laisse derrière lui une œuvre impressionnante qui, par sa qualité et son ampleur, fait de lui l’une des figures majeures de la culture israélienne contemporaine. Outre plusieurs recueils de poésie et de prose, il est l’auteur d’une cinquantaine de pièces de théâtre, dont nombreuses ont été montées, souvent par lui. Dans les années soixante, ses premiers spectacles de cabaret politique, écrits au vitriol, font scandale. Pièce fondatrice, Yaacobi et Leidental, inaugure l’ère des personnages « léviniens », petites gens confrontés à leur incapacité à être heureux.

Dans son œuvre, Hanokh Levin invente un langage théâtral qui lui est propre, mélange de provocation, de poésie, de quotidien et d’humour, toujours animé par une tendresse fondamentale pour le genre humain. (…)

Laurence Sendrowicz

Monter Une laborieuse entreprise, c’est ensemble s’attacher à rendre visible le côté cruel et cynique, comique et burlesque, sans complaisance, du théâtre d’Hanokh Levin. Et plus encore que dans ses autres comédies, c’est offrir au public un vrai mouvement – du rire aux larmes.

(…) Dans cet espace simple de la chambre à coucher, au centre le lit comme microcosme de toutes les émotions du monde. Le lit comme origine du monde.

Jean-Pierre Berthomier

Théâtre classique

Mademoiselle Julie

August Strindberg / Jacques Vincey

Désordre amoureux, guerre des sexes, qui doit obéir à qui et pourquoi ?

Une mise en scène d’une grande finesse et des comédiens de tout premier ordre.

Vendredi 1er février à 20h30

Strindberg ne s’embarrasse pas de convenances. Il dissèque les rapports humains à la manière d’un anatomiste : c’est dans la chair, les os et les nerfs qu’il cherche une réponse. Comme sur un champ de bataille, il met en présence des forces brutes, contradictoires, irréconciliables. Il expose le désordre amoureux, sexuel de ses trois personnages avec une crudité qui ne pouvait faire que scandale à l’époque. (…)

Il est intéressant de se demander comment ce scandale résonne aujourd’hui, dans un monde où les frontières entre privé et public sont de plus en plus poreuses.

Jacques Vincey

Julie Delarme (Julie), belle, hardie, tantôt carnassière, tantôt pitoyable ingénue, et Vincent Winterhalter (Jean), tout à la fois vaniteux, l’échine courbée et vil calculateur, donnent corps à cette lutte chargée d’ambiguïtés et d’hésitations, sous le regard de Cécile Camp (Christine), observatrice impitoyable. Déchirés entre honte et mépris, répulsion et attirance, haine et fascination, ils sont tour à tour bourreau et victime, maître et esclave. Sans rédemption.

Gwénola David

 

Spectacle Grand Public

Chanson

Souingue ! Souingue !

Fabienne Guyon / Florence Pelly / Gilles Vajou / Jacques Verzier

Une anthologie peu scrupuleuse de la chanson drôle…

Mardi 5 février à 20h30

Ce quatuor vocal nous offre une anthologie peu scrupuleuse de la chanson drôle, avec un choix éclectique de titres bigarrés et irrésistibles. Des auteurs comme Nougaro, Jean Constantin, Bobby Lapointe, Pierre Dac, Francis Blanche, Raymond Devos et tant d’autres sont célébrés. Le quatuor est accompagné par le trio jazz qui compte Laurent Guanzini, Alain Richard et Patrice Soler, le tout mis en jambe par Laurent Pelly.

Refrain connus ou oubliés, en une trentaine de chansons aux interprétations décalées, swinguantes et raffinées, tout un univers prend corps, subtil, drôle, poétique, parfois nostalgique ; Laissez-vous prendre par la main et suivez la fine équipe sur des sentiers frais et ensoleillés qu’elle nous invite à parcourir.

la presse

En voilà au moins qui connaissent leur affaire, et leur musique ! Il y a quelques années la joyeuse troupe nous avait offert un épatant voyage au pays du jazz, Swing. Aujourd’hui, elle a extrait des malles de l’histoire des morceaux oubliés de Boby Lapointe, Pierre Dac ou Francis Blanche (entre autres). Tous ont en commun une irrésistible loufoquerie. Et quand on connaît la qualité des interprètes, on ne peut que parier sur un nouveau succès.

Télérama – septembre 06

 

Théâtre classique

L’Echange

Paul Claudel / Julie Brochen

Une pièce qui parle magnifiquement de l’amour et de l’engagement.

Jeudi 7, vendredi 8 février à 20h30

La seconde version de L’Echange développe une vision plus sociale de la pièce. Dans la première, le mode poétique domine. On se demande qui sont ces gens et pourquoi ils parlent de cette manière. Ils parlent « Claudel » comme une langue oubliée, qu’on retrouve et qu’on réinvente en la redécouvrant. La proposition est donc de travailler cette première version qui, je l’ai toujours pensé, est plus fascinante, plus opaque, plus sombre et violente.

(…) Je trouve que cette pièce parle magnifiquement de l’amour et de l’engagement. C’est comme ça, certainement, sous l’angle de l’engagement, que je comprends le mieux la religion de Marthe.

Et puis il y a la place de la chair dans ce monde de papier. Il ne s’agit pas de la mort d’un homme, objet du désir des autres : tout à coup on renonce à ce pourquoi on avance, et on avance quand même. Ce que je trouve visionnaire, c’est cette peinture de l’homme qui s’adapte, oublie, continue à avancer, continue à se broyer, mais trace tout droit.

Il n’y a pas de fin, en réalité, dans L’Echange. La fin est comme un début. Et le début est presque comme une fin, c’est complètement inversé.

C’est échangé.

Julie Brochen

« L’esclavage où je me trouvais en Amérique m’était très pénible, et je me suis peint sous les traits d’un jeune gaillard qui vend sa femme pour recouvrer la liberté. J’ai fait du désir perfide et multiforme de la liberté une actrice américaine, en lui opposant l’épouse légitime en qui j’ai voulu incarner la passion de servir. »

Paul Claudel, Lettre à Marguerite Moreno, 29 avril 1900

Théâtre – création

Bar

Christophe Laparra / Spiro Scimone

Une œuvre grinçante et émouvante du dramaturge italien que la critique transalpine compare à Harold Pinter pour la cruauté, Beckett pour le comique absurde et métaphysique et Fassbinder pour la rudesse poétique.

Lundi 25 février à 20h30

Bar naît à la scène en 1996, trois ans après Nunzio (1993) la première pièce de Spiro Scimone. Ce deuxième texte, lui aussi écrit dans le dialecte de Messine, souligne encore la singularité puissante de cette « langue à jouer » qui aspire le naturalisme vers le surréalisme. La pièce parcourt quatre jours cruciaux de la vie de Nino et Petru. Cachés dans l’arrière salle d’un bar peu fréquenté, l’un rêve de servir des cocktails, l’autre, au chômage, fricote avec la petite mafia. L’argent sale de l’un pourrait servir le rêve de l’autre mais leurs motivations sont bien différentes. En commun, ils ont leur ignorance et un manque total d’efficacité. Nuit après nuit, leurs palabres : un jeu théâtral non prévisible, rapide et sans pitié. Deux losers blottis dans le bar où ils ont échoué.

Compagnie professionnelle implantée à Beauvais, le Théâtre de Paille, est né en septembre 1995 à l’initiative de Christophe Laparra, comédien et metteur en scène, afin de promouvoir le théâtre en tant qu’art vivant et populaire.

Danse contemporaine / hip hop

Four men (and woman) / Les Rares différences

Régis Obadia / Marie-Agnès Gillot

Gestuelle hip hop, danse métissée, virtuose et exigeante écrite par deux chorégraphes inspirés.

Jeudi 28 février à 20h30

Les Rares différences exprime pour moi ce qui fait la beauté des gens. Je me suis rendue compte que le rapport de Rodin à la nature, à la beauté, à la sensualité des formes ainsi que son analyse de « l’Art » qui n’existe pas sans la vie me touchait vraiment.

La pièce est en quelque sorte un autoportrait qui passe par l’oeuvre de Rodin, la gestuelle de la danse hip hop, mais aussi des éléments plus personnels.

C’est de tout cela dont je me suis inspirée pour créer et mettre en mouvements Les Rares différences.

Marie-Agnès Gillot

Cette nouvelle création hip hop fait écho à Four men créée au festival Suresnes Cités Danse à l’occasion de son quinzième anniversaire. Le désir de donner une suite à ce premier fragment s’est imposé de manière évidente, l’envie d’aller encore plus loin dans la recherche d’une danse métissée, virtuose et exigeante qui trouve son expression aux frontières du hip hop et du contemporain pour créer son style propre.

Régis Obadia

la presse

Un remarquable Four men (and woman) colorant d’une énergie romantique complètement inattendue la gestuelle hip hop classique.

Libération

Inspiré par la sculpture de Rodin, le trio Les Rares différences fait imploser les corps lentement. (…) Cette chorégraphie reflète surtout la façon dont Marie-Agnès Gillot colle à ses sentiments, tente d’en trouver une expression gestuelle neuve sans perdre de vue la capacité singulière des interprètes hip hop.

Le Monde – Rosita Boisseau

 

Spectacle Jeune Public

A partir de 8 ans

Théâtre

L’Hiver, quatre chiens mordent mes pieds et mes mains

Philippe Dorin / Sylviane Fortuny

 

Une création autour des saisons où l’on retrouve l’écriture ciselée de Philippe Dorin et le très bel univers de la Compagnie pour ainsi dire.

 

Mercredi 5 mars à 18h00

Le rapport aux saisons passe d’abord par le rapport à la terre, aux paysages et aux éléments. Ensuite, viennent les gens qui façonnent les paysages, rythmant par leur travail et leur oisiveté le cours des saisons. Enfin, vient le temps des pensées, de la parole et du silence, des espoirs et des tourments, qui permet de deviner, derrière les saisons de la nature, celles qui habitent les cœurs et les esprits des hommes.

A chaque saison correspondra sa fable. Quatre histoires volontairement très contrastées dans leur durée, leur ton et leur contenu, qui auront pour tronc commun ces cinq mêmes personnages, pris à des moments très divers de leur vie commune, et où il sera question du temps qu’il fait et du temps qui passe.

 

 

 

 

 

 

 

Théâtre – création

 

Product

Sylvain Creuzevault / Christian Benedetti / Mark Ravenhill

 

La rencontre d’un producteur et d’une actrice… tout est produit, tout est port d’armes !

Férocité, humour, ironie… et compassion.

Mark Ravenhill, l’enfant terrible du théâtre anglais.

 

Jeudi 6, vendredi 7, samedi 8 mars à 20h30

 

Product ou çà s’est déjà produit.

La pièce est un produit.

C’est la rencontre d’un producteur James et d’une actrice Olivia.

Il lui raconte le scénario d’un film dont il souhaite la voir jouer le premier rôle féminin.

« C’est un personnage formidable » dit James le producteur.

Pourquoi ?

 

Le film est un produit.

Une jeune femme Versace-Loft et tout et tout, Amy, tombe amoureuse d’un « grand type basané avec un tapis de prière et un couteau ».

L’habit fait le moine. Fait-il le terroriste ?

Il est un membre d’Al-Qaida, et il se voit confier pour mission un attentat kamikase dans Eurodisney France.

Comment réagira-t-elle quand elle l’apprendra ?

Il vous faut acheter notre projet ou voir la pièce pour le découvrir.

 

Même le sujet de la pièce est un produit.

L’auteur démonte le processus de la fiction en écrivant un film dans la pièce.

Le film devient la pièce.

Product est le film.

Il est une insinuation, un glissement, qui est une image de notre monde, fines couches de réel sur fines couches de réel.

 

Il y a ici tous les ingrédients, de l’amour, de la peur, du suspens, de l’actualité, des monstres, des gentils et des méchants… Par quels boyaux nous arrivent les informations ? Les questions sont ouvertement politiques. Quelles valeurs aujourd’hui dans un monde où tout est à vendre ?

 

 

Concert

 

Belvelyn Watkins  / Nalle Trio

Le Blues autour du zinc

 

13 ans que Le Blues autour du Zinc et son équipe nous font vibrer sur des notes blues, jazz, soul, swing… et nous font partager leur passion de la musique plurielle. Pour cette édition, le festival invite Belvelyn Watkins, la vieille dame très digne de la scène blues au féminin…

 

Jeudi 13 mars à 20H30

 

 

 

Belvelyn Watkins  (USA)

 

Membre de la « Music Maker Relief Foundation », cette association qui vient en aide aux derniers pionniers du blues américain, leur permettant d’enregistrer et de se produire sur la scène internationale, Belvelyn nous avait été révélée dans toute sa splendeur lors de l’édition 2006.

 

Personnage frêle et réservé à la ville, elle s’avérait alors d’une tonicité et d’une présence scénique incomparables.

 

Cette veille dame qui joue indifféremment de la guitare et de l’harmonica se fait rare dans le monde du blues féminin. Elle nous plonge au cœur de la tradition de la musique afro-américaine :

son style, son jeu de guitare, sa générosité créative, vous démontreront s’il en est encore besoin, qu’à l’instar de cette musicienne hors norme, le blues, malgré son grand âge, se porte bien !

 

Nalle Trio   (Danemark)  1ère partie

date unique en France

 

Révélation de l’édition 2007, M. Rock Nalle est tout simplement une légende du Rock’ N Roll Scandinave.

Connu et apprécié du grand public dès les années 60, il a su depuis s’entourer de musiciens de blues et de folk pour produire un répertoire plus acoustique.

Ballades intimistes et morceaux aux accents rageurs s’entremêlent désormais pour nous offrir une prestation d’une rare intensité.

 

Spectacle Grand Public

Chanson

 

Salades d’amour

Claire Vidoni / Marc Wyseur

 

Amour fou, amour vache, amour tendre… entre chamailleries et petits accès d’humeur, une salade fort savoureuse, à consommer sans modération.

 

Dimanche 16 mars à 16h00

 

Salades d’amour ne met pas en scène le cheminement amoureux d’un homme et d’une femme, mais d’une dizaine, une vingtaine de couples, portés par le même désir de rencontrer, de vivre ou de quitter un amour. Interprétés par deux comédiens chanteurs accompagnés par un pianiste à la fois chef d’orchestre de leurs humeurs et témoin de leurs émotions, ils nous rappellent, dans cette rencontre entre musique, théâtre et cinéma, que décidément, l’amour se mange à toutes les sauces.

Claire Vidoni

 

la presse

Insupportable et indispensable, agaçant et attendrissant, usant et revivifiant, l’autre qu’on aime est tout à la fois, et les relations à deux, bouillonnantes ou placides, acerbes ou tendres, sont une mine inépuisable pour les créateurs. Empruntant à la Nouvelle Vague quelques-unes de ses répliques les plus savoureuses, Claire Vidoni et Marc Wyseur les entremêlent à des duos d’amour fameux de la chanson française, composant un spectacle dynamique en forme de mesclun rafraîchissant.

Catherine Robert – La Terrasse

 

 

Spectacle Jeune Public

A partir de 4 ans

Danse

 

La Bossa Fataka de Rameau

José Montalvo / Dominique Hervieu

 

Une libre fantaisie… un spectacle onirique, visuel et chorégraphique accompagné magnifiquement par l’œuvre musicale de Rameau

 

Mercredi 19 mars à 18h00

 

José Montalvo et Dominique Hervieu salués dans le monde entier pour leurs créations chorégraphiques, ont toujours développé un travail en direction des publics jeunes dans un désir d’initier aux œuvres chorégraphiques d’aujourd’hui et de favoriser l’accès à l’art en général.

La Bossa Fataka de Rameau restitue l’univers extravagant et poétique de leur précédente création On danse et en déclinera l’esprit et l’esthétique : découvrir au cœur d’une œuvre originale contemporaine, l’univers de Jean-Philippe Rameau , compositeur à la cour du Roi Louis XV.

 

la presse

 

(…) En écho à l’œuvre foisonnante de Rameau, Dominique Hervieu et José Montalvo mettent en scène un monde chahuté, qui ne tient pas en place et est peuplé d’une faune des plus extravagantes. Le monde enchanté de Montalvo / Hervieu déferlant sur la scène, bondissant, emporte toutes les tristesses sur son passage.

Marie-Christine Vernay –Libération

 

A l’issue de la représentation, Azil « le bruiteur ramiste » improvisera et jouera avec la salle qui s’essaiera à quelques bruits d’animaux…

 

Spectacle / rencontre 

 

Le Beau, l’art et le bel art

G.W.F. Hegel / Didier Mahieu

 

« Tout ce qui vient de l’esprit est supérieur à ce qui existe dans la nature » affirme Hegel. Ce spectacle vous invite à voyager dans la pensée hégélienne, puis à dialoguer sur les thèmes développés.

 

Jeudi 27 mars à 20h30

 

Il s’agit d’essayer de retrouver le cheminement de la pensée de G.W.F. Hegel au moment de sa gestation ; ainsi cette pensée qui peut apparaître difficile devient plus humaine, plus vivante et ce grâce au théâtre : qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’une lecture mais bien d’une interprétation, d’une mise en situation. Tout l’art du comédien est mis au service de ce personnage extraordinaire qu’est le philosophe.

 

Osons le dire : nous ambitionnons de créer un théâtre citoyen de service public où les plaisirs du jeu et de la réflexion se côtoient dans un gai savoir.

Didier Mahieu

 

Spectacle Jeune Public

A partir de 10 ans

Comédie

 

Molière en jeu

Molière / Cie Idéal Deux Neuf

 

Un furieux désir de jouer Molière, rire… et découvrir ce grand auteur au fil d’une petite conférence débridée.

 

Mercredi 2 avril à 14h30 et à 18h

 

Dans notre travail, dans notre contact avec les jeunes, nous nous sommes aperçus depuis longtemps que lorsqu’ils regardaient un spectacle, ils se bloquaient parfois sur des images qu’ils ne comprenaient pas parce qu’ils n’en saisissaient pas le code. (…) Alors comment repositionner le regard par rapport à ces différents codes ? Ou plutôt : comment le regard peut-il rester ouvert à des images, des propositions inhabituelles ? Comment faire bouger l’immuable rapport à la réalité que conditionne l’habitude d’un code unique ?

 

Il ne s’agit pas de monter une pièce en particulier ; nous sommes partis d’une contrainte simple : les premières scènes des premiers actes. Nous en avons choisies cinq, parce qu’elles étaient scènes de jeu, tout de suite, et parce qu’elles nous ramenaient à un sujet qui nous intéresse particulièrement, les rapports familiaux :

         La Princesse d’Elide

         Sganarelle ou le cocu imaginaire

         L’Amour médecin

         Le Médecin malgré lui

         Les Fourberies de Scapin

 

Parce que Molière parle à tous et de tous, parce que Molière se joue partout où les acteurs s’installent !

 

 

Théâtre

 

Sizwe Banzi est mort

A.Fugard, J.Kani, W.Ntshona / Peter Brook

 

Un théâtre de la dérision et du rire… un rire cruel pour lutter contre la cruauté de la vie ordinaire dans les townships d’Afrique du Sud.

 

Mardi 22, mercredi 23 avril à 20h30

 

Théâtre des townships

« Un vrai moment de théâtre ne peut se passer qu’au moment même – pas hier, pas demain. Le public est toujours là. Cet aspect fonctionnel distingue le théâtre des autres formes d’art. Le théâtre des townships d’Afrique du Sud est un exemple précieux de ce que l’immédiat peut apporter au théâtre. Il est né de la vie dans la rue, dans des villes pas comme les autres, les townships, ces ghettos de l’apartheid. Ce théâtre a une nature bien spécifique, ce qui en a émané dans le passé nous touche tout autant aujourd’hui par l’exactitude de sa magnifique dérision, hélas prémonitoire. »

Peter Brook

 

(…) Un théâtre de la nécessité écrit et joué pour que le spectateur puisse se réapproprier sa propre vie, un théâtre de la dérision et du rire, un rire cruel pour lutter contre la cruauté de la vie ordinaire hors les murs du théâtre. A travers la recherche que mène Sizwe Banzi, le personnage principal, pour trouver des « papiers en règle », c’est à la description de la violence du système inhumain de l’apartheid que se livrent les auteurs, en le rendant dérisoire et vain, annonçant de façon prémonitoire son effondrement.  « Qu’est ce qui se passe dans ce foutu monde ? Qui veut de moi ? Qu’est ce qui ne va pas avec moi ? » Combien de Sizwe Banzi se posent aujourd’hui ces questions ?

Extraits du texte de Jean-François Perrier pour le Festival d’Avignon

 

 

Spectacle Grand Public

Théâtre – comédie

 

L’Augmentation

Georges Perec / Anne-Laure Liégeois

 

Plaisir infini de la langue, rire et jubilation… qu’il est long le chemin à parcourir pour obtenir une augmentation de salaire !

 

Samedi 26 avril à 20h30

 

« Vous êtes assis en face de votre chef de service. Décontractez-vous, respirez profondément, cessez de bégayer un remerciement, essuyez vos lunettes, rappelez-vous qu’à cœur vaillant il n’est rien d’impossible et que patience et longueur de temps font mieux que force et que rage, prononcez distinctement, soyez affirmatif, clair, et si possible brillant. »

Extrait de L’Augmentation

 

la presse

 

Pour mettre en scène L’Augmentation, Anne-Laure Liégeois a immédiatement pensé à Anne Girouard et Olivier Dutilloy, « J’avais envie de les voir travailler ensemble car ils possèdent tous deux une nature comique. »

C’est indéniable, le duo est en harmonie. On a autant envie de rire que de pleurer. Car la trame de cette histoire est au fond bien cruelle. Les mots, les mots malicieux et savoureux de Perec sondent un univers impitoyable, celui de l’entreprise.

La montagne 07

 

Georges Perec (1936-1982)

Georges Perec naît à Paris de parents juifs polonais, tous deux décédés durant la Seconde Guerre mondiale. Il publie son premier roman Les Choses en 1965. Il entre en 1967 à l’Oulipo, dont il devient l’une des figures majeures. Son roman le plus ambitieux La Vie comme mode d’emploi (prix Médicis 1978), est construit comme une succession d’histoires combinées à la manière des pièces d’un puzzle. L’œuvre de Perec s’articule, semble-t-il, autour de trois champs différents : le quotidien, l’autobiographie, le goût des histoires. Le jeu est toujours présent, tout comme la quête identitaire, et l’angoisse de la disparition.

Hervé Le Tellier

 

 

 

 

 

Lyrique

 

Carte blanche à

Véronique Gens et Jean-Paul Fouchécourt

 

Deux immenses artistes, une passion commune pour la mélodie française et l’opéra… Une complicité musicale et humaine qui rayonne sur scène !

 

Lundi 28 avril a 20h30

 

Deux égéries de la musique baroque, dont la première rencontre remonte au fameux Atys de Lully dirigé par William Christie en 1996, Véronique Gens et Jean-Paul Fouchécourt partagent une passion commune pour la mélodie française et pour l’opéra. Leur curiosité musicale et leur exigence artistique les ont mené tous deux à étendre leur répertoire musical pour servir avec le même brio Monteverdi, Rameau, Mozart, Berlioz, Offenbach, Fauré, Debussy, Ravel et Poulenc. A eux deux, ils totalisent plus de 100 enregistrements discographiques, dont plusieurs dédiées à la mélodie française.

 

Un récital exceptionnel, Véronique Gens s’est donnée pour modèle Kiri te Kanawa, Janet Baker et Félicity Lott : c’est sans aucun doute à ces anges gardiennes, emblèmes du génie mélodique qu’elle doit son phrasé si particulier qui de Poulenc à Debussy ou Canteloube, en font une interprète extrêmement recherchée dans la mélodie française. Quant à Jean-Paul Fouchécourt, très remarqué dans le répertoire baroque et des rôles de « haute-contre à la française », il est aujourd’hui reconnu dans le monde entier comme le ténor français apprécié pour « sa malice, son abattage sur scène, la clarté de sa diction, la sensibilité et l’élégance de son chant. En 2007, il est principalement au Metropolitan Opera de New-York dans Eugène Oneguine, à Baden-Baden dans Falstaff

 

 

Danse

 

May B

Compagnie Maguy Marin

 

1981, May B… coup de génie de Maguy Marin inspiré de l’univers de l’écrivain Samuel Beckett, un chef d’œuvre toujours resté au répertoire de la compagnie.

 

Mardi 6 mai à 20h30

 

May B a été créé le 4 novembre 1981 au Théâtre Municipal d’Angers et compte à ce jour environ six cents représentations de par le monde.

 

 « Ce travail sur l’œuvre de Samuel Beckett, dont la gestuelle et l’atmosphère théâtrale sont en contradiction avec la performance physique et esthétique du danseur, a été pour nous la base d’un déchiffrage secret de nos gestes les plus intimes, les plus cachés, les plus ignorés.

Arriver à déceler ces gestes minuscules ou grandioses, de multitudes de vies à peine perceptibles, banales, où l’attente et l’immobilité « pas tout à fait » immobile laissent un vide, un rien immense, une plage de silences pleins d’hésitations. Quand les personnages de Beckett n’aspirent qu’à l’immobilité, ils ne peuvent s’empêcher de bouger, peu ou beaucoup, mais ils bougent.

 

Dans ce travail, à priori théâtral, l’intérêt pour nous a été de développer non pas le mot ou la parole, mais le geste dans sa forme éclatée, cherchant  ainsi le point de rencontre entre, d’une part la gestuelle rétrécie théâtrale et, d’autre part, la danse et le langage chorégraphique. »

Maguy Marin

 

la presse

 

Vingt-cinq ans d’existence et près de six cents représentations ! May B, pièce culte de la chorégraphe Maguy Marin, poursuit sa carrière sans l’ombre du moindre relâchement. Bien au contraire…

Rosita Boisseau, Télérama 2006

 

 

Spectacle Grand Public

Théâtre – comédie

 

Les Diablogues

Roland Dubillard / Anne Bourgeois

avec Jacques Gamblin et François Morel

 

Jacques Gamblin, François Morel deux artistes rares… tendresse, pudeur, goût du verbe classique, amour de la comédie

 

Lundi 12 mai à 20H30

 

Depuis une quarantaine d’années, les célèbres Diablogues de Roland Dubillard séduisent, amusent, déroutent, interrogent et rassemblent artistes et spectateurs aux goûts littéraires les plus variés. Eminemment français, ces drôles de petits galops à deux voix sont parvenus à catalyser, grâce au génie de la mécanique du langage, les préoccupations existentielles et métaphysiques de l’être humain aux prises avec lui-même. (…) Les Diablogues sont autant un exercice littéraire comique qu’un duo de clowns fragiles : des dialogues diaboliques et des personnages sensibles dénués de stratégie…

(…) Jacques Gamblin et François Morel ne sont pas seulement des acteurs. Ils sont des artistes rares, les auteurs et les interprètes d’un monde personnel où se rejoignent humour, gravité, poésie, avec en commun dans leur parcours artistique une attention portée à l’humain, à son imperfection, à ses méandres. Ils ont en eux la tendresse et la pudeur que l’on retrouve chez Dubillard, grâce auxquelles ils font résonner la dérision des obsessions de leurs personnages, leur élégance un peu passée qui s’exprime dans le vouvoiement, leur langage fleuri de tournures comiques, leur adorable manière de s’en tenir à des certitudes

rassurantes (…).

Anne Bourgeois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Spectacle Jeune Public

A partir de 4 ans

Théâtre

 

Le Clown et la petite fille

Cie Ruotalibera / Tiziana Lucattini

 

Une histoire simple sans paroles pour raconter la rencontre d’un clown et d’une petite

fille … C’est magique, comique et poignant tout à la fois.

 

Mercredi 21 mai à 18h

 

On dirait une journée comme les autres, dans la vie d’un clown comme les autres, mais notre clown, à vrai dire, n’est pas un clown comme les autres… non, le nôtre est une clown ! Et lorsqu’au beau milieu de son spectacle, à l’improviste, une petite fille singulière débarque sur la scène, cette journée comme les autres devient vraiment spéciale.

 

C’est une petite fille pas comme les autres, qui ne rit pas aux gags et aux trouvailles du clown… exactement comme certaines princesses de contes de fées, malades de tristesse ou d’indifférence.

 

Un décor naïf qui évoque un petit cirque : un rideau rouge rapiécé entre deux panneaux noirs aux contours dorés, un tapis rond où se déroule l’histoire. Le rideau ne sépare pas seulement l’espace du spectacle du coin d’intimité du clown, sa maison ; il marque aussi le passage par où l’ange arrive et par où il repartira à la fin de l’histoire.

 

La compagnie Ruotalibera Teatro, présente dans le panorama du théâtre italien depuis 1976, est passée après les pratiques d’animations, à un travail d’auteur et d’écriture dramaturgique et scénique.

L’attention aux thématiques du monde de l’enfance et des jeunes marque profondément sa recherche et la conduit vers une poétique d’engagement culturel et citoyenne, ayant pour objectif de donner la voix à tous ceux qui n’ont pas la parole.

En 2001, la compagnie ouvre à Rome une école de théâtre, la Pietra Parla sous le direction artistique de Tiziana Lucattini.

 

 

Spectacle Jeune Public

A partir de 4 ans

Chanson

 

Nouvelles de Mars

Robinson en concert

 

Un concert spectacle ouvert sur les diversités culturelles et qui pose un regard singulier sur notre monde.

Robinson a été élu Talent ADAMI Jeune Public / Mino 2006

 

Mercredi 4 juin à 18h00

Robinson

C’est en 1989 que Robinson se consacre à la chanson en créant le groupe Adélaïde trio avec un répertoire de chansons originales. En 1995, Robinson se tourne vers le jeune public. Très vite, ses chansons reçoivent un accueil enthousiaste, tant auprès des enfants et de leurs parents que du monde de l’éducation. En 1996, son spectacle connaît un succès grandissant. La même année, Robinson crée le festival des chansons pour enfants « Optimômes », avec le soutien de la Scène Nationale de Sète.

 

le concert

Habitant de Mars (petit village ardéchois), Robinson nous livre avec tendresse mais sans concession sa vision politique et civique du monde actuel. Il porte également un éclairage sur des minorités, sur des sujets de société… Chaque chanson est appréhendée comme un véritable tableau. Des univers musicaux très différents sont développés par la présence d’instruments traditionnels et d’autres plus actuels. Chaque ambiance, chaque climat sont servis par des jeux de scène, des chorégraphies et des lumières.