Ces informations sont extraites des données publiées par Eurostat, l’Office statistique des Communautéseuropéennes.

En 2004, les trois régions qui occupaient la tête du classement des PIB régionaux par habitant, étaient Inner London au Royaume-Uni (303 % de la moyenne), le Grand-Duché de Luxembourg (251 %) et Bruxelles/Brussels en Belgique (248 %). Parmi les 46 régions dépassant le seuil de 125 %, huit régions se situaient en Allemagne ainsi qu’au Royaume-Uni, sept en Italie, cinq aux Pays-Bas, quatre en Autrice, trois en Belgique ainsi qu’en Espagne, deux en Finlande, une région en République tchèque, en Irlande, en France, en Slovaquie et en Suède, ainsi que le Grand-Duché de Luxembourg.

Il convient de noter cependant que, dans certaines régions, le niveau du PIB par habitant peut être fortement influencé par les flux de navetteurs. Les arrivées nettes de navetteurs dans ces régions accroissent la production à un niveau qui ne pourrait être atteint par la seule population active résidente. En conséquence, le PIB par habitant risque d’être surestimé dans ces régions et sous-estimé dans les régions où habitent les navetteurs.

Les quinze régions ayant le plus faible PIB par habitant se situaient toutes en Bulgarie, en Pologne et en Roumanie, les niveaux les plus bas étant enregistrés dans la région du Nord-Est en Roumanie (24 % de la moyenne), suivie de celles de Severozapaden, Yuzhen tsentralen et Severen Tsentralen en Bulgarie (26 % chacune). Parmi les 70 régions disposant d’un PIB par habitant inférieur à 75 % de la moyenne, quinze régions se situaient en Pologne, huit en Grèce ainsi qu’en Roumanie, sept en République tchèque, six en Bulgarie ainsi qu’en Hongrie, quatre en France (toutes étant des départements d’outre-mer), ainsi qu’en Italie et au Portugal, trois en Slovaquie, une en Espagne, ainsi que l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et Malte.

Contact :
Email : andreas.krueger@ec.europa.eu
Internet : www.eurostat.eu